jeudi 4 avril 2024

encore de l'IA... mais cette fois, je fais dans le musical!

Apres avoir ete fortement impressionne par les capacites de l'IA en mode dessin, je me suis tres recemment penche sur le cote creation musicale et... Je crois avoir ete encore plus bluffe. En 2-3 clics, il est possible de fabriquer carrement une chanson. On ne parle pas ici du fait de faire chanter un morceau existant par la voix d'un autre interprete (genre Johnny Halliday sur Cha-la head cha-la), mais bel et bien d'une creation totale avec melodie, orchestration, paroles, et chant. Enfin, dans ce dernier cas, c'est facultatif si on ne veut faire que de l'instrumental. Et pour les paroles, on peut evidemment les inventer soi-meme; mais si on est vraiment un gros faineant de A a Z, l'IA peut s'en charger aussi. Pas essaye, je pense que ca doit quand meme etre assez dur d'obtenir ce que l'on veut tellement le choix est infini.

Toujours est-il que j'en ai donc profite pour "creer" (ma part personnelle se limite essentiellement a une partie des paroles) plusieurs generiques d'Adlan. 2 openings et 1 ending en francais, et autant en japonais. Attention, ce ne sont pas les memes! Melodie et paroles n'ont rien a voir. Et en bonus j'ai meme pondu quelques BGM mais je m'attarderai plus tard a composer une OST complete.

Alors ok, ce n'est pas toujours parfait, parfois la diction est un peu bizarre (encore que, ca touche surtout les morceaux en japonais, je pense qu'un non-nippophone ne remarquera rien), parfois le son est un peu sature, mais dans l'ensemble franchement ca va. Evidemment, LVD oblige, majoritairement j'ai utilise des sonorites puissamment eighties :)

Nous ne sommes pas la pour juger ou non des dangers de l'IA (qui est un probleme qui me fait franchement flipper), mais uniquement de la qualite de la creation musicale. Et je ne dis pas ca parce que c'est Adlan, mais honnetement je trouve ca parfois au moins aussi bien que certains "vrais" generiques. Enfin, si on compare a du AB, fatalement ca place la barre tres bas...

Pour les versions nippones, j'ai repris des textes deja existants, mais c'etait plus pour gagner du temps qu'autre chose. J'essaierai sans doute plus tard de tout refaire.


FRANCAIS

Opening A (les paroles sont de moi)

 

Opening B (j'ai repris celles de Jaspion...)

Ending (la aussi c'est de moi)

 

 

JAPONAIS

Opening A (paroles reprises de Hikaruon) et B (une insert song de Gakusaver)

 

Ending (paroles reprises d'un titre de Mari Hamada)

 

et enfin quelques BGM

vendredi 29 mars 2024

Tokyo Vice

Titre original: Tokyo Vice
Annee: 1988
Nombre d'episodes: 1 OVA 
Auteur: collectif
Tokyo Vice est a mi-chemin entre le polar et la serie d'action. Les deux heros principaux sont Akira et Junpei, accompagnes de Kumiko (la jeune soeur de Junpei), et Keiko, des etudiants qui en meme temps jouent dans un groupe nomme Rats Tanteikyoku et qui tiennent egalement une agence de detectives. Un soir ou ils donnent un concert, un homme sur le point de mourir fait irruption dans la salle. Avant de rendre son dernier soupir, il donne une disquette a Junpei, en lui demandant de la remettre a un certain Shinichi... Junpei la cache soigneusement sans en parler a la police, et commence ses investigations...


Pas grand-chose a dire de ce Tokyo Vice, qui nous laisse un peu sur notre faim. Pas dans le sens ou l'OVA serait mal fait ou ininteressant, non ca reste une distraction sympathique, mais... J'ai clairement l'impression que cela aurait du etre le debut d'une serie qui en est restee a son premier episode! D'accord c'est auto-conclusif mais il y avait largement de quoi poursuivre avec de nouvelles enquetes! D'autant plus qu'il y a un detail vraiment genant. Junpei est cense etre le personnage principal. Or, il est victime d'un accident genre a la quinzieme minute de l'OVA, et il ne reapparaitra que dans les dix dernieres. Quasiment du debut a la fin, c'est son compere Akira qui joue le role principal! D'ailleurs, j'ai meme cru que c'etait cense etre lui le heros! Et ce personnage est par ailleurs un peu trop parfait: beau gosse, intelligent, avec des capacites de combat largement au-dessus de la moyenne...
En plus, les persos nous sont balances comme ca sans vraiment etre introduits, notamment un flic qui est une connaissance des Rats Tanteikyoku, sans qu'on sache le lien qui les unisse.

Techniquement c'est dans la moyenne pour un OVA de cette epoque, et les musiques sont pas trop mal... Tokyo Vice fait partie de ces nombreux anime qu'on va visionner pour passer le temps, mais qu'on aura oublie tres rapidement. Dommage parce qu'il y avait vraiment matiere a developper au moins quelques histoires de plus.




jeudi 29 février 2024

review: Alwa's awakening

Alwa's awakening est un jeu suedois sorti en 2017, qui reprend totalement l'esthetique des jeux Nintendo 8 bits (meme si bien entendu, on n'est pas en 4/3, faut pas exagerer non plus). Le but avoue des developpeurs etait de faire un titre "a l'ancienne", comme une vraie cartouche NES. On peut dire que le pari est reussi, que ce soit au niveau graphismes, musiques, ou jouabilite (en trichant un peu; on doit jongler en permanence avec trois boutons, contre deux sur une manette NES, mais bon il y a toujours le bouton Select pour remplacer). HEUREUSEMENT le studio Elden Pixels n'a pas pousse le vice a nous mettre des mots de passe quand on reprend l'aventure!

Niveau scenario aussi, c'est ultra-minimaliste... comme tres souvent sur NES. On controle Zoe, teleportee depuis son monde jusque dans celui d'Alwa, afin de liberer ce dernier du Vicaire et ses 4 Protecteurs. On devra recuperer les 4 pierres magiques detenues par ceux-ci pour pouvoir debloquer la derniere zone et affronter le Boss final. C'est tout, il y a bien quelques dialogues avec des PNJ mais reduits a leur plus simple expression.

Mais attention, Alwa's awakening n'est pas un jeu "a niveaux" comme un Megaman par exemple, mais clairement un Metroidvania teinte de phases de plate-formes. On va donc devoir faire de nombreux allers-retours, et on ne pourra acceder a de nouvelles zones qu'apres avoir acquis de nouvelles capacites, mais celles-ci etant peu nombreuses, la carte n'est pas gigantesque non plus, on compte en gros six-sept zones, en incluant le village principal. On beneficiera donc de nombreux points de sauvegarde, ainsi que d'un teleporteur par zone.

Les capacites sont au nombre de trois, sachant que les deux premieres pourront (devront) etre upgradees: on peut fabriquer des blocs, des bulles sur lesquelles rebondir, et une attaque de foudre qui outre le fait qu'elle atteint les ennemis a distance peut ouvrir certaines portes. C'est tout.


Les ennemis ne posent pas vraiment de probleme, et peuvent tous etre elimines en 1 a 3 coups en moyenne. Des billes cachees un peu partout dans le jeu (100 exactement) permettront d'augmenter la puissance de vos attaques selon le nombre dont vous disposez. Ceci mis a part, il n'y a aucun autre levelling possible, du debut a la fin. Vous disposez en tout et pour tout de 3 coeurs, sachant que les pics ou l'eau sont mortels. Quant aux Boss, hormis le 4eme qui m'en a vraiment fait baver, quand vous avez trouve la technique pour les vaincre, ca passe creme. Mais n'allez pas croire pour autant que Alwa's awakening est un jeu facile, oh que non! Si les enigmes pourront etre resolues avec un minimum de jugeotte, ce sont les pieges et phases de plate-forme qui vont parfois vous donner envie de balancer la manette. Et surtout, soyez bien conscients qu'il existe deux modes de jeu: le normal par defaut, ou quand on meurt on reprend au dernier point de sauvegarde, et le mode "assist" ou on reprend a l'ecran (le jeu est divise en ecrans) ou on a perdu. C'est limite du save state. Sauf que meme dans ce dernier mode, j'en ai bave comme pas possible, et le compteur de deces depassait fierement les 400 morts a la fin de ma partie (une petite dizaine d'heures) :( Si j'avais voulu jouer normalement, jamais je n'aurais depasse le premier quart du jeu, que j'aurais d'ailleurs desinstalle sur-le-champ. Et en plus...

Le respect aux jeux NES va peut-etre un peu trop loin... Tout comme Castlevania 2, il existe des passages caches dans des murs (verticaux ou horizontaux), que RIEN n'indique nulle part; et certains sont obligatoires afin de poursuivre l'aventure! Il y en a meme 2 ou 3 qui sont caches au sol dans des pics! Qui va penser a se jeter dedans??!! Et la cerise sur le gateau, c'est que dans la toute derniere zone, il y a carrement des pieges DANS LES SALLES DE SAUVEGARDE!!!!!! Franchement, c'est abuse la.

J'ai passe un bon moment, le titre est relativement sympathique, et on retrouve vraiment l'ambiance des jeux de l'epoque. Si j'avais du lui mettre une note, ca aurait ete 14 s'il n'y avait pas eu ces &%$#! de murs invisibles, mais la en l'occurrence il devrait se contenter d'un 12. Et encore, en jouant en mode assist... Parce qu'en normal il est bien trop complique pour moi. A petit prix il vaut le coup, mais est a reserver aux joueurs qui veulent du challenge. On n'est pas au niveau d'un Souldiers mais enfin, c'est quand meme hardcore.

A noter qu'il existe une suite, Alwa’s Legacy, sorti lui en 2020, mais qui cette fois reprend une esthetique 16 bits. J'avoue ne pas etre tente, le premier episode ne m'a pas plu suffisamment pour recommencer.


dimanche 18 février 2024

Kamen Rider 555 Paradise regained

 

La Toei poursuit sa serie des films de tokusatsu "20 ans apres". Apres le plutot reussi Abaranger, et en attendant le long-metrage de Dekaranger, est sorti debut Fevrier un nouveau Kamen Rider 555. Je ne pouvais passer a cote. D'une part, cette serie a ete ma porte d'entree sur la franchise (je connaissais evidemment Kamen Rider avant! Meme si je n'avais du voir qu'une poignee d'episodes de series disparates), et egalement ma preferee (meme si Ryuki n'est vraiment pas loin derriere).

Alors bon... Le film est tout a fait regardable, je n'ai pas regrette l'achat du ticket, comme cela a pu m'arriver avec une poignee de toku que je ne citerai pas. Il n'empeche que ce Paradise regained n'apporte aaaaaaabsolument rien a la serie; pire, il la denature.

Premier souci: le retour d'un perso cense etre mort, meme si ce sera explique vers la fin.

Spoiler: il est bel et bien mort. Il s'agissait en fait d'un androide ayant pris sa place.

Deuxieme souci, et Dieu sait si j'ai horreur de ca, a savoir quand une suite (inutile) arrive des annees apres et qu'on y fait deceder un perso qui avait fini la serie vivant. Ce qui, vous l'aurez devine, est le cas ici.

Troisiemement, les motivations de Takumi (le heros), juste incomprehensibles (il est du cote des mechants au debut, ok mais POURQUOI?????!!!), et le fait qu'on nous dise qu'il est condamne a courte echeance alors qu'a la fin, il semble definitivement gueri (pourquoi? comment? Le pouvoir de l'amour surement...)

Enfin, l'avant-derniere scene du film, qui laisse plus que sous-entendre que jamais l'organisation des ennemis ne pourra etre vaincue, et que nos heros devront passer leur vie a alterner fuite et guerre perdue d'avance... C'est nul. Sauf si c'est pour annoncer encore une suite, mais cela me semble hautement improbable!!

Ca fait certes beaucoup mais, je le repete, en tant que pur produit de distraction il fait le job, et n'est pas denue de qualites non plus. Une chose que j'ai bien aimee: dans la serie - qui date de 2003 - les heros se transformaient avec un telephone portable a clapet typique de l'epoque. Dans ce film de 2024, ils sont passes au smartphone, y compris Takumi, ce qui lui donne acces a une nouvelle armure. Sauf qu'il se fait battre quand meme, et pour le combat final il recupere son ancien telephone, et donc son ancienne armure (et vainc evidemment son adversaire!). Pour l'allergique aux smartphones que je suis, ca m'a fait plaisir :) Et pouvoir reentendre l'opening de la serie a ce moment-la, ca le fait.

On a aussi une jolie scene d'amour entre Takumi et sa copine, transformee malgre elle en Orphenoc.  Il y avait pas mal de spectatrices dans la salle d'ailleurs, il faut dire que l'acteur principal est quand meme un beau mec.

Maintenant bon, la serie se suffit a elle-meme, et autant elle merite clairement le visionnage, autant ce film, c'est du pur bonus pour nostalgiques...