mardi 22 décembre 2015

MOTHER - Saigo no shoujo Eve

Titre original: MOTHER - Saigo no shoujo Eve
Annee: 1993
Nombre d'episodes: 1 film
Auteur: inconnu
Nous sommes sur la planete Mars (je ne peux pas vous dire quand, on le decouvre a la fin du film, et c'est un gros spoiler), colonisee par des humains ayant perdu leur planete originelle, a cause de la technologie et de la pollution. Ils sont helas en train de recommettre la meme erreur... Dans les sous-sols de Mars se trouve neanmoins une base d'experimentation avec des enfants espers, qui sont l'unique espoir de la planete.


Ce film est juste un immense message ecologique, a moitie pessimiste. Sans vouloir trop spoiler, la fin est clairement inspiree d'Ideon...
Le hic, c'est que les persos sont plutot ininteressants, et que certains evenements sont pas mal tires par les cheveux.

Le chara design fait tres Nippon Animation (et c'est normal, vu que Shuichi Seki s'en occupe), et l'animation est parfois de grande qualite (j'ai bien dit "parfois"), mais ca ne suffit pas a sauver ce film, dont on a du mal a comprendre le public vise. Trop dur pour des enfants, mais pas assez developpe pour des adultes, et un design inapproprie, on se demande bien ce qui est passe dans la tete des auteurs.
On notera que cet anime ne dispose meme pas d'une page Wikipedia dediee, ce qui souligne a quel point il est passe inapercu... Il a ete edite en VHS a l'epoque, c'est tout.

Sans etre un ratage complet, ca se laisse regarder une fois, mais il y a  tellement d'anime plus interessants a voir...

Le trailer

mardi 15 décembre 2015

A wind named Amnesia

Titre original: Kaze no na ha Amnesia
Annee: 1990
Nombre d'episodes: 1 film
Auteur: Hideyuki Kikuchi


Quelque part dans les annees 90, un beau jour un vent etrange se met a souffler sur toute la planete. Resultat: tous les humains perdent la memoire. Mais vraiment totalement. Ils en perdent jusqu'a la parole, et retombent a un etat animal.
Pourtant, il y a eu - par un incroyable concours de circonstances - un "survivant" en la personne de Wataru, qui au debut du film fait la connaissance de Sophia, une bien mysterieuse jeune femme aux longs cheveux blancs, elle aussi douee de parole, et qui semble connaitre l'origine de ce mal...

Kikuchi est un romancier specialise dans la SF et le fantastique, qui a ecrit enormement de livres, certains adaptes en anime, comme Amnesia evidemment, mais aussi Demon City Shinjuku ou Vampire Hunter D. L'oeuvre qui nous interesse ici pourrait presque etre rangee dans la categorie des films apocalyptiques des annees 80 comme Future Wars... mais pas tout a fait dans le sens ou le traitement est vraiment original.

Sans aller jusque dans des reflexions philosophiques profondes, le film aborde des sujets interessants, comme celui de "qu'est-ce que l'humanite?". La parole est intrinsequement liee a la culture, donc ce qui differencie l'homme de l'animal. Durant son periple, Wataru recontrera plusieurs personnages avec qui il tentera de se lier (sans grand succes) et decouvrira meme une cite utopique, miraculeusement epargnee par le fleau.
Finalement, on decouvrira l'origine de Sophia et celle du vent de l'amnesie mais, et ce genre d'anime commence a m'enerver, la grande question finale restera en suspens, sans reponse. L'humanite va peut-etre recouvrer la memoire... ou peut-etre pas, on ne le saura jamais.
Sur la forme, Amnesia est plutot bien realise, avec quelques jolis noms au staff (Yoshitaka Amano, Rin Taro, ou Kazz Toyama a la musique; meme les rares doubleurs (fatalement, avec une humanite incapable de parler, y en a pas des tonnes) ont ete choisis avec soin).

Le rythme global est assez lent, malgre un certain nombre de scenes d'action. Le film est tres sympathique, sans etre un chef d'oeuvre. Il pousse a la reflexion, mais pas assez loin, et surtout la derniere scene qui nous laisse sur notre faim noircissent un peu le tableau.


Un extrait du film

jeudi 3 décembre 2015

Odin: Photon Space Sailer Starlight

Titre original: Odin - Koushi Hansen Starlight
Annee: 1985
Nombre d'episodes: 1 film
Auteur:Yoshinobu Nishizaki


Le Starlight est un vaisseau muni de voiles et guidé par des lasers qui en se reflétant dans les dites voiles lui permettent d'avancer dans notre univers gigantesque sans cesse plus fascinant. Capable de réguler la gravité de manière autonome, il prend son départ pour joncher les mers pernicieuses de l'infini. En cours de route, les membres de l'équipage de ce vaisseau feront la rencontre d'une jeune femme assez mystique, qui prétend que le berceau de l'humanité se trouve sur une planète nommée Odin. Seulement, le vaisseau reçoit l'ordre de revenir à la base. Mais les plus jeunes de l'équipage, envahis par une ambition féroce de découvrir cette planète mystérieuse, sont décidés à y désobéir, se mutinent, enferment les commandants en chefs de l'équipage et s'embarquent immédiatement vers cette planète inconnue où les attend des périls qu'ils ne sont pas près d'imaginer... 

On m'a d'abord presente ce film comme une copie de Yamato. Je n'ose pas dire plagiat car c'est le meme auteur. C'est effectivement partiellement le cas, mais pas que.
Commencons par les points forts de ce long-metrage de 2h20, un des plus longs jamais produits par l'animation nippone (je crois qu'il n'y a guere que les films de Yamato (encore!) qui battent ce record).
L'anime beneficie d'une bonne qualite d'animation, et graphiquement il est beau, voire parfois franchement superbe, surtout au niveau du mecha design. On ne peut pas nier non plus que l'ambiance soit assez reussie. Quant a la bande-son, elle est de tres bonne facture, a un bemol pres. L'OST, composee notamment par Hiroshi Miyagawa (Yamato, toujours!) et Kentaro Haneda, joue plutot dans le symphonique, mais certains themes sont en... hard rock. Ce melange est special, et ne s'accorde pas forcement toujours bien.
Bon, maintenant, la ou le bat blesse, c'est clairement au nveau du contenu. Les persos sont dans l'ensemble fades et peu developpes, et l'histoire accumule les cliches... ou repioche allegrement dans divers elements de Yamato, mais de maniere maladroite. Si la mise en scene rend le tout relativement digeste, on ne peut que deplorer un tel manque d'imagination.

Pour resumer, a voir une fois ne serait-ce que pour son esthetisme, mais si ne deviez visionner qu'un anime de SF dans le meme genre, ce serait evidemment Yamato qui lui est infiniment superieur (meme niveau realisation, Eien ni et Kanketsu-hen rivalisent avec Odin je trouve).


Le theme principal du film (par Loudness, ca a la peche!)